Petit dej’ Rôle Modèle : Annaëlle N’Kaoua, co-fondatrice de La Maison des Nines

Les Elles à l’Unisson ont reçu vendredi 17 juin Annaëlle N’Kaoua, co-fondatrice de La Maison des Nines. L’occasion pour cette trentenaire pleine d’ambition de se confier sur sa vision de l’entreprise, de la réussite en tant que femme jeune, et sur ses valeurs.

Une interview réalisée à la Maison des Nines, et menée avec brio par Isabelle BOUFFARD, Top Partners Marketing Leader chez IBM.

Annaëlle, c’est avant tout une commerciale expérimentée à l’esprit résolument entreprenarial. Elle fait ses armes à la Maison de la Recherche, puis au Musée du Quai Branly.

Marseillaise d’adoption, elle fait par hasard la connaissance de celles qui deviendront ses associées.

Nous ne sommes pas amies à la base ; j’ai d’abord rencontré Claire via une amie en commun. Elle envisageait déjà une collaboration “shop/resto” avec Estelle qui avait ouvert son pop-up store. Je bossais à ce moment-là sur un projet personnel. Au final, les astres nous ont rassemblées.

Le projet « Maison des Nines » est en marche. Quand on lui demande de décrire la Maison des Nines, Annaëlle explique très simplement :

 

C’est un lieu de vie pluriel et hybride qui rassemble plusieurs activités. On y trouve un espace café-cantine, un espace shop (nous sommes la première parfumerie de niche de Marseille), et un agenda évènementiel. C’est un lieu mixte, vivant, qui rassemble.

 

Si Annaëlle s’est dirigée vers l’entreprenariat, c’est qu’elle avait soif de challenge :

Je travaillais dans des grands groupes, on était très cadrés. Une fois que j’avais fait mon travail, au bout d’un an ou deux, je m’ennuyais… et je changeais de boîte. Il me fallait du challenge. De l’excitation. De l’aventure.

Mais la route a été semée d’embuches pour les trois entrepreneuses. Annaëlle, Claire et Estelle ont présenté leur projet en pleine crise sanitaire. Et il a fallu convaincre les banques et les investisseurs de la viabilité de leur projet :

Ce sont 90% de femmes qui nous ont fait confiance. Instinctivement on s’est rapprochées de femmes car la relation de confiance s’établit plus facilement. Il y a bien-sûr aussi des hommes qui nous on fait confiance et nous ont soutenu. Mais beaucoup d’hommes d’un certain âge ne nous on a pas prises au sérieux. Je me rappelle d’un homme qui nous a dit « Vous êtes mignonnes, ça va marcher », alors qu’on arrivait avec un business plan, un projet sérieux, pensé, construit. Dans ces cas-là, on ravale sa salive et on avance. Mais c’était très déplacé.

 

À moyen terme, les 3 entrepreneuses aimeraient ouvrir des Maisons des Nines dans d’autres villes.

 

3 valeurs qui ont guidé la vie d’Annaëlle :

  • Le challenge
  • La bienveillance et la bonne entente des équipes
  • Les chiffres (« je reste commerciale avant tout ! »)

 

2 obstacles que les femmes ont à franchir, et comment les gérer ?

  • Le manque de crédibilité a priori 
  • Accepter de laisser un peu sa vie personnelle de côté, et d’être en phase avec ça

 

1 devise qui la guide :

Si l’aventure est dangereuse, essayez la routine : elle est mortelle.

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